#CHAPITRE 1.4
UN COUP DE FOUDRE !
#Genre : Drame-Passion-Pouvoir
Ecrit par : CHRO HAÏTIENNE 🇭🇹
" POINT DE VUE DE KAI "
" 9 H 20 AM "J'étais sur le chemin du retour au travail, j'avais un rendez-vous très important avec mes associés étrangers en raison du fuseau horaire de 7h10 du matin.
Je me suis retrouvé dans l'obligation de finir de suivre cette rencontre pendant le trajet.
Le chauffeur a arrêté le moteur dans le hall central de Santa Bank, la porte de la BMW s'est ouverte, je suis sorti, et j'ai remis mon sac et mon ordinateur à Patricio qui est venu vers moi.
__Bonjour Boss ! Il m'a salué.
Nous nous dirigeons vers les portes de l'immeuble pour prendre l'ascenseur qui nous amènera au 15ème étage. Je suis sorti de l'ascenseur et me suis aventuré vers mon bureau.
J'ai enlevé mon manteau pour l'accrocher à ma chaise avant que je prenne de la place.
J'ai ouvert mon ordinateur portable pour commencer à résoudre certaines situations.___Moi : Comment as-tu retrouvé cette jeune femme qui nous a volé en Colombie ?
___Elle a disparu de la surface de la vie, mais je suis convaincu que c'est lui qui a tué nos hommes.
J'ai levé ma fixation sur lui et j'ai arrêté de taper.
___Moi : On se verra cette conversation plus tard. Nous avons d'autres choses à régler, nous avons déjà perdu l'équivalent de près d'une douzaine d'hommes et une somme d'argent énorme, je vais me résigner à accepter cette défaite pour une fois.
___Les marchandises arrivent vendredi ! Ces saphirs sont très chers.
___Moi : On le remets à ce soir aussi.
___Lorenzo est également sur cette affaire selon mes sources.
___Moi : En parlant de lui, je n'ai plus son contrôle, et je n'aime pas ça parce qu'il est trop imprévisible.
___Je vais essayer de trouver des informations concrètes sur lui.
___Moi : je compte sur toi, Patricio.
Il est contourné pour partir, j'ai appelé ma secrétaire pour qu'elle vienne immédiatement à mon bureau.
Je me suis concentré sur l'écran de ma tablette que j'avais en main, je suis tombé sur cet article qui m'a transporté dans le passé.
" FLASH-BACK TROIS PLUTÔT "
Je m'appuyai en arrière sur la chaise, redressant ma veste.
Jason et Aurora apparurent dans la salle d'interrogatoire, tirant leurs chaises pour s'asseoir en face du jeune homme qui croisait les bras avec cette expression sereine alors qu'ils regardaient les deux jeunes gens à tout de rôle.
Jason sortit quelques photos et une pile de documents à pousser devant lui.
___Jason : Vous vous cachez derrière votre position pour vous délecter de vos actes criminels. Vous êtes l'un des gangsters les plus puissants de toute l'Italie et vous avez des alliés partout, y compris en Colombie et à Porto Rico.
Mes mains tendues sur cette table et mes sourcils relevés en entendant ses accusations, j'ai retroussé mes lèvres face à leur illusion, qui ne m'a fait ni chaud ni froid pour être franc.
__Aurora : Vous n'avez pas d'autre choix que de coopérer Kai. Elle intervient cette traîtresse.
J'ai sifflé en regardant l'heure de ma montre.
__Jason : Il existe de nombreuses preuves selon lesquelles vous êtes impliqué dans des actes de confrontation dans des quartiers privilégiés. Et pire encore, nous avons la preuve ultime que vous êtes le chef du groupe des chasseurs.
J'ai finalement croisé les deux bras et je les ai regardés. J'ai vu qu'ils étaient déstabilisés par mon silence total lors de leur séance de questions.
Aurora frappa violemment la table avec sa main alors qu'elle perdait son sang-froid.
Ce qui me fait rire au coin inférieur de la bouche.
___Jason : Calme-toi Aurora. Il étendit ses deux bras pour le calmer.
__Aurora : Tu es un tueur, je sais que tu es Kai, Luciano Santarossa Pallavicini. Cria-t-elle en me désignant.
___Jason : Qu'est-ce que tu fais Aurora ? Elle ignore complètement les suggestions de son collègue.
___Aurora : Je veux que tu avoues ?
Elle commence à crier alors qu'elle se penche près de moi.
___Jason : Il n'avouera pas, c'est un jeu pour lui. Il lui tint l'épaule pour qu'elle l'écoute attentivement cette fois.
___Jason : C'est son objectif de nous déstabiliser. Il tourna son regard vers moi qui lui lança un regard simple et sans émotion.
___Aurora : Tu as tout à fait raison. Elle parvint à articuler en baissant la tête.
Dès que la porte s'est ouverte, Aurora et Jason ont regardé l'homme qui est apparu dans l'embrasure de la porte.
__Jason : Il y a un problème chef. Il a interrogé.
___Jason et Aurora, je vous veux dans mon bureau immédiatement. Il a répliqué cet homme.
L'un et l'autre regardent anxieusement et secouent la tête avec cette expression tendue Ils suivent cet homme. J'ai haussé les sourcils avec ce sourire malicieux car ils ne savent pas à qui ils s'attaquent.
" CHÂTEAU S. PALLAVICINI "
Lydia fut soulagée dès que les avocats entrèrent dans le salon.
___Madame la Ministre, nous sommes là !
Elle a fait signe à son assistante personnelle d'évacuer la pièce et s'est rendu à son bureau en leur disant de le suivre pour régler cette affaire le plus rapidement possible.
Elle tendit la main à toutes les personnes présentes pour qu'elles prennent place alors qu'elle s'apprêtait à s'asseoir sur sa chaise derrière le bureau.
__Lydia : As-tu vu les nouvelles ? Elle leur a demandé sans hésitation.
L'avocat s'est levé d'où il était assis sur le canapé pour donner sa convocation car l'affaire a commencé à prendre une autre ampleur dans la presse, tout le monde a commencé à parler et à donner son avis sur cette arrestation.
___Oui, Madame la Ministre, mais je pense qu'il faut libérer M. Luciano avant ce soir, sinon les choses vont devenir plus compliquées concernant la réputation de cette famille.
Un opérateur de machine écoutera les conseils de chaque membre intervenant de l’équipe pour obtenir un bon résultat pour lui.
___Lydia : Écoute, je veux poursuivre en justice tous ces gens qui ont été impliqués dans ces affaires, précisément ces idiots qui ont arrêté mon petit-fils.
___ Ne croyez pas qu'on porte plainte à leur place Madame la Ministre !
___Lydia : Je veux aussi qu'ils s'excusent d'avoir arrêté Luciano et à toute la famille Santarossa Pallavicini.
___Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour réaliser vos souhaits.
La porte s'est ouverte, c'est son assistante qui est revenu lui parler à l'oreille pour lui faire savoir que des journalistes sont là pour cette conférence de presse d'urgence.___Ils sont déjà là Madame la Ministre. » Annonça son assistante.
___Lydia : Donnez-moi une minute ! Elle a répondue.
Ensuite, elle a fixé sur l'avocat en chef.
___Lydia : Je veux Luciano avant ce soir.
___Il sera là dans moins d'une heure !
___Lydia : Je compte sur vos capacités.
___Merci Mme la Ministre !
Après le départ du groupe d'avocats. Ministre Lydia se retrouve dans une autre réunion d'urgence pour résoudre ce désastre qui pourrait nuire à sa famille, notamment à sa carrière commerciale et politique.
La ministre apparut dans le jardin du château où les chaises étaient occupées par l'arrivée des journalistes. Elle était accompagnée de deux membres pour cette conférence de presse. Des flashs retentissent de gauche à droite par les journalistes invités à couvrir cet événement.
Elle a tenu un discours médiatique face à la haine que vit la famille Santarossa Pallavicini depuis quelques temps à travers de nombreuses rumeurs sans signification à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
Ils sont accusés de mélanger des activités frauduleuses et d'avoir des alliés partout dans le monde pour contrôler le marché de la contrebande de pierres précieuses et autres, donc c'est faux car c'est une affaire qu'elle condamne fermement en tant qu'une femme politique et aussi citoyenne de la nation.
Ce ne sont que des gens malveillants qui veulent tous les détruire à cause de leur énorme succès. Elle prend la disposition de porter plainte contre ses gens.
Jason, Aurora et le chef du département DEA étaient dans la salle d'attente, regardant le discours du ministre sur le grand écran fixé au mur.
__Aurora : Elle ment encore à son âge ? » articula-t-elle d'un ton agacé.
__Jason : Nous savons tous les trois que la ministre ne fait que défendre son petit-fils et ses propres intérêts. Il lâcha à son tour.
___Je vous avais déjà dit que ce n'était pas une chose facile, d'autant plus qu'on n'avait pas beaucoup de preuves vivantes pour mettre ce canaille en prison.
___Jason : Vous pensez que la mission a échoué.
___À mon avis oui. Ce sont des personnes extrêmement puissantes.
___Aurora : Mais nous avions l'audio de ses gens témoignant de ses actions criminelles. Elle est intervenue.
___Ce n'est pas assez. répondit le directeur.
Son téléphone a commencé à sonner, il a tendu la main pour décrocher le téléphone fixe et l'a posé doucement contre son oreille.
__Bonsoir ! Le directeur Franscico est au téléphone !
Cet appel a duré environ 5 minutes, ce qui a vraiment anxieux Aurora et Jason qui n'arrêtaient pas de dévisager leur patron qui était au téléphone.
Il raccrocha avec un visage perplexe et déçu.
___Aurora : Que se passe-t-il chef ? Elle lui a demandé.
___Jason : Parle-nous au moins. Il persiste.
___Ils nous ont retirés de l'enquête, surtout que nous avons une réunion au département DEA avec le directeur général tôt lundi pour clarifier cette affaire.
__Aurora : Qu'est-ce que ça veut dire ? Sa voix tremblait.
___Jason : Sommes-nous sanctionnés ?
___Oui, si nous ne fournissons pas de preuves tangibles que Luciano est bien Kai, nous risquons la prison, surtout toi, Aurora, qui a dirigé cette mission.
__Jason : Quelle catastrophe ? Il a mis la main sur sa taille.
____vous devez le libérer.
__Aurora : Quoi ? Elle tonne la voix.
___Pas d'objection Agente Aurora. Nous ferons ce qui a été demandé, c'est tout pour éviter le pire.
Elle affichait un visage pâle devant cette annonce. Elle s'empressa de quitter la pièce avec une colère terrible tandis que Jason reçut l'ordre d'aller voir Luciano dans la salle d'interrogatoire.
Jason entra et trouva le jeune homme en train de discuter devant lui avec son avocat dans leur propre langage.
___Jason : Vous pouvez quitter M. Luciano Santarossa Pallavicini. » Dit-il en venant se placer au bord de la table.
Le jeune homme se leva de la chaise avec un sourire taquin et cynique qui agaça Jason et passa à côté de lui pour suivre son avocat.
____FIN DU FLASH-BACK___
Je me suis assis, où j'ai croisé les jambes en étant assis sur le canapé en face de mon bureau, j'ai pris mon journal qui était tout près de moi sur la table pour voir l'actualité internationale qui m'intéresse beaucoup.
Je me nomme Luciano Santarossa Pallavicini connu sous le surnom de Kai, 35 ans, je suis le PDG de la Banque centrale Santa P. Je suis née en Italie, mais j'ai été élevée par ma grand-mère, l'une des ministres dans le cadre politique après la mort de mes parents dans un accident d'avion.
Je mesure 1m87, cheveux noirs bouclés, teint foncé avec les yeux marrons.
J'ai deux vies qui me rendent très différente des autres, une vie privée et une autre vie publique. Pour être honnête avec moi-même, je préfère ma vie privée à cause de mes sombres désirs.
" POINT DE VUE DE SÉLÉNA "
" RÉSIDENCE DI BIANCHI "
J'avais peur d'une telle découverte. Jason m'a menti pendant une décennie. Je suis offensé par ses horribles mensonges. Je peux comprendre qu'il n'en voulait pas d'eux mais il aurait dû m'en parler de sa seconde famille.
Je l'ai vu vulnérable dans la mort de son père, il était triste de cette perte dans ses derniers instants sur terre, peut-être que ce gangster ment, il ne faut pas oublier que c'est un criminel peu importe il m'a sauve.
Je préfère garder mon silence.
___Lorenzo : Ton expression faciale dit tout, belle-sœur. Il m'a taquiné.
___Moi : qui m'a dit que tu ne mens pas. Je suis justifié.
___Lorenzo : pourquoi le ferais-je ?
___Moi : c'est à toi de me répondre ?
Il a fait le tour de mon lit.
___Lorenzo : Je t'ai sauvé parce que je l'avais promis à mon petit frère. Et je te cherchais beaucoup depuis longtemps.
___Moi : je sais que c'est toi qui as tué mon mari.
Il a étonné de mon accusation.
___Lorenzo : Excusez-moi ?
___Moi : je sais que c'est toi, son assassin. répétai-je sévèrement.
Il commença à rire sournoisement.
___Lorenzo : Tu es folle Selena. Je n'ai rien à voir avec sa mort, je te le dis.
___Moi : Tu penses que je vais te croire.
___Lorenzo : Tu as intérêt Séléna. Je t'ai sauvé des griffes du groupe des chasseurs. Que veux-tu que je prouve avec une nouvelle fois ?
Je l'ai méprisé avec dédain
___Moi : je suis une femme honnête, je quitte cette maison de gangstérisme.
Il a mis la main dans sa poche pour me visualiser avec sérénité.
___Lorenzo : Tu ne t'es toujours pas remis de Séléna, et tu es chez ta belle-famille.
___Moi : je n'ai pas de belle-famille surtout toi, un délinquant. Tu sembles oublier qui je suis ?
Il secoua la tête, riant d'une telle suggestion.
___Moi : Qu'est-ce qui est drôle ?
___Lorenzo : Toi ? Écoute-moi Selena, tu resteras ici jusqu'à l'arrivée de ma mère. Nous ne pouvons pas te laisser partir comme si tu n'étais pas la veuve de Jason. Il a certifié.
___Lorenzo : Ton ami est mort, tu as de la chance que je sois arrivé à temps pour te sauver. Tu n'as pas d'autre choix que de rester ici pour ta sécurité.
Sur ce mot, il quitta la pièce.
J'ai été attristé lorsqu'il a confirmé le décès de Damien. Je me sens tellement coupable que je ne peux pas me pardonner d'avoir foiré notre plan.
___LENDEMAIN___
J'ai levé ma fixation sur la porte d'entrée puisqu'après notre intense conversation avec mon soi-disant beau-père que je n'ai pas encore digérée hier, je ne l'ai plus revu.
Au moins, il a son personnel qui est disponible pour m'aider si j'en ai besoin.
___Bonjour! dit la jeune femme en entrant dans la pièce.
___Moi : Bonjour !
Elle est venue me poser le plateau et s'est occupée du bord du lit.
___Moi : Merci ! J'ai forcé à rire
___Tu es certainement Séléna, la veuve de Jason.
J'ai laissé tomber ma cuillère de ma soupe pour le regarder avec curiosité.
___Moi : tu connais mon défunt mari ?
___Laisse moi me présenter! Je suis Raquel Santos, une amie de la famille Di Bianchi. Nous avons grandi ensemble jusqu'à ce que Jason se rende chez son père à l'âge de 10 ans.
J'ai repris ma cuillère le cœur lourd car j'avais tellement peur que ce soit une des conquêtes de Jason même s'il ne m'a jamais donné la raison qu'il était infidèle.
___Raquel : Je te trouve très belle. S'il te plaît, ne blâmes pas à Jason de t'avoir caché cette partie de sa vie. Il avait ses propres raisons.
J'en pris une bouchée pour sourire à la jeune femme.
___Raquel : Il n'a jamais aimé cette vie.
___Moi : Où est Lorenzo ? J'ai demandé courageusement de changer de sujet, ce qui m'a mis mal à l'aise.
___Raquel : Je suis là pour te tenir compagnie, il est en voyage d'affaires.
___Moi : On est seuls dans cette grosse maison?
___Raquel : Oui, Lorenzo et tante sont en voyage. Ne t'inquiètes pas, nous allons nous bien s'amuser.
___Moi : d'accord.
___ DEUX MOIS APRÈS __
La jeune femme porte un pantalon cargo vert et un body top en dentelle à manches longues qui donnent sur le ventre, elle passe sa main dans cette coupe carré, c'est la nouvelle coiffure qu'elle a adoptée lorsqu'elle était chez le coiffeur le matin. Raquel a fixé le maquillage de la jeune femme pour un teint plus lumineux avec le pinceau blush.
La jeune femme regarde Séléna qui se lève de la chaise d'aisance de cet air joyeux. Elle était satisfaite de son travail, de la nouvelle beauté de la jeune femme, elle brillait de ce léger sourire qui illumine son teint parfait.
___Raquel : Tu es magnifique !
___Séléna : Tu as fait du bon travail !
___Raquel : Ce n'est pas pour rien que j'ai autant de clients.
___Séléna : Tu le mérites largement Raquel.
Séléna est allée se regarder dans le miroir, elle s'est tournée vers elle pour voir à travers le miroir le choix potentiel des vêtements de Raquel pendant que la jeune femme mettait son matériel dans la boîte à maquillage, puis celle-ci se ferme.
___Raquel : Tu es prête pour une soirée de fous.
___Séléna : Cela ne fait pas partie de mes habitudes. Elle se mit à rire et s'approcha de la jeune femme.
___Raquel : Une première fois pour tout dans la vie.
___Séléna : Tu es une habituée.
___Raquel : Avoir un frère de cœur comme Lorenzo, nous n'avons pas tellement de choix.__Séléna : Ce n'est pas facile de vivre avec un gangster.
__Raquel : Au contraire, c'est excitant car nous sommes très privilégiés presque partout où nous allons.
Elle sourit et plaint de sa nouvelle vie.
___Séléna : Hmmm
___Raquel : Détends-toi, Selena ! Je suis sûr que tu t'y habitueras avec le temps.
___Séléna : Je l'espère autant que toi.
___Raquel : Je dois aller m'habiller.
Séléna et Raquel arrivèrent dans la véranda où ils aperçurent Lorenzo qui était accompagné d'une jeune femme, ils étaient sur le point de s'embrasser, Raquel s'éclaircit la gorge pour attirer son regard.
Il empressa de s'éloigner de les lèvres de sa nouvelle victime, il miurit les deux jeunes femmes qui se tenaient au milieu de la pièce.
___Raquel : J'espère que nous ne t'avons pas dérangé.
___Lorenzo : Vous sortez ? Il a évité son interrogatoire.
___Raquel : On va profiter de la soirée parce que ton côté, ça a l'air trop sympa.
Il affiche ce rire cynique.
___Lorenzo : Deux gardes vous accompagneront pour votre sécurité.
___Séléna : On n'en a pas besoin.
___Lorenzo : Ton avis ne compte pas chère belle-sœur.
___Raquel : Nous voulons être libres pour ce soir.
___Lorenzo : Les règles sont strictes ! Il est interdit d'embrasser ou coucher avec des hommes. Ne buvez pas trop d'alcool, ne dansez pas près des hommes, etc... Finalement, vous aurez deux gardes pour vous accompagner, ils seront là pour vous surveiller à chaque seconde sinon vous n'irez nulle part.
Raquel et Séléna se regardèrent avant de fixer le jeune homme qui n'arrêtait pas de toucher les jambes de la jeune femme sous sa robe évasée.
___Raquel : Tu es sérieux Lorenzo ?
___Lorenzo : Au contraire, je suis trop sérieux pour jouer.
___Raquel : D’accord !
___Lorenzo : Et toi chère Belle-sœur ?
___Séléna : comme tu le souhaites.
" 22 H 45 "Séléna et Raquel sont arrivées à ce festival au bord de la mer, elles ont levé les talons et se sont jetées dans la voiture où étaient stationnés les hommes de Lorenzo, elles ont couru pieds nus sur la stable parmi la foule qui dansait sur la prestation du DJ.
Raquel prit la main de la jeune femme pour se diriger vers le bar.
____Que voulez-vous boire mesdames ? Dit le barman.
____Un martini pour moi. Et toi Séléna ? Elle se retourne pour demander à Séléna qui se sent mal à l'aise dans les lieux, il y avait plein de monde.
___Tu disais quoi ? » ajoute-t-elle après que la voix de Raquel la ramène à la réalité.
___ Qu'est-ce que tu bois? Elle a demandé et a pris le verre que le barman venait de poser sur le comptoir.
___Un cocktail me suffira. Elle suggère.
Raquel a frappé sa main sur le comptoir.
___Deux cocktail s'il vous plaît ! » dit-elle au barman.
Les deux jeunes femmes commencèrent à boire pendant qu'elles sortaient les tabourets pour s'asseoir au bar, Séléna sentait l'ambiance commencer à l'attirer de temps en temps, elle n'arrêtait pas de rire des blagues de Raquel, qui lui faisaient oublier une partie de ses problèmes ni toutes ses peines.
"POINT DE VUE DE KAI"
Je me tenais sur une des tribunes VIP, une main croisée et l'autre sur le menton, je regardais la foule, je me penchais pour poser ma main sur la barre de fer de la tribune, mon regard errait dans l'espace jusqu'à sa rencontre.
Cette jeune femme qui dansait sensuellement et avait un sourire chaleureux dégageait une énergie iconique qui a rapidement retenu mon attention. J'ai étudié chaque partie de son visage qui était visiblement désirée, elle a une taille fine et des fesses arrondies dans ce pantalon qui les met en valeur.
Elle touchait son visage jusqu'à ses hanches, dans ce rythme latino qui égayait de plus en plus l'ambiance, malgré le fait que l'endroit était plein de monde, mais elle était remarquable avec cette coupe de cheveux au carré rouge. Elle a une silhouette explosive et attrayante.
Elle tira la langue tout en continuant de crier fort comme toutes les autres à la demande du DJ.
Elle leva en l’air la main qui tenait le gobelet en plastique et sursauta de joie.
__Moi : Patricio, viens ici ! J'ai appelé celui qui était tenu en arrière.
___Mais voici Kai. Il s'est approché pour venir vers moi.
___Moi : Connaissez-vous cette jeune femme ? J'ai demandé à Patricio qui a remarqué mon regard en direction de la foule.
___Quelle Jeune femme, Kai ? Il regarde sérieusement.
Mes yeux fixés sournoisement attendaient sa réponse finale.
___Ah ! Celle qui est rouquine ? Il a vite l'aperçu qui prenait les mains d'une autre jeune femme pour se mettre à se bouger simultanément en riant gorgée déployée.
___Moi : Oui, elle. Je réponds.
Je croisai à nouveau les bras et continuai à la dévorer d'un regard persuasif, chaque détail attirait ma curiosité comme un aimant.
___C'est la première fois que je le vois, c'est peut-être une touriste qui est là pour le festival. Il m'a dicté d'un ton sincère.
___Moi : Peut-être! Ai-je rétorqué à Patricio.
Je tape de la main sur la barre de fer du stand.
Je me suis retourné pour partir, mais il y a deux hommes qui allaient me suivre.
Je suis revenu et j'ai demandé.
___Moi : je veux être seul !
Ce n'est pas une bonne idée Kai. Il m'a soufflé.
__Moi : Ne me suis pas ! Je commente.
__Excusez-nous Kai ! Avance Patricio.
Je descendis les escaliers de la tribune pour passer parmi les autres hommes qui étaient là pour assurer la sécurité.
Séléna et Raquel quittent la foule, toujours en riant, pour se rendre au bar.
Raquel a pris deux verres de boisson alcoolisée qu'elle avait commandé dès leur apparition.
__Séléna : non merci, je ne veux pas être assez sobre pour entrer dans la maison. Elle refusa, leva la main vers la jeune femme qui insista pour qu'elle la prenne.
___Raquel : Soit tu bois, soit tu embrasses la personne que je choisis. Elle a proposé.
Elle fut surpris et voulut s'enfuir, mais elle l'arrêta en levant les deux verres en l'air pour lui barrer le passage.
___Séléna : Raquel, qu'est-ce que tu insinues ? Je n'ai pas la tête pour faire ce genre de bêtise. Elle a répondue.
La jeune femme se tourna pour chercher dans la foule la candidate idéale.
__Séléna : je te parle, Raquel ?
___Raquel : Je veux que tu embrasses cet homme, donc tu dois vite venir vers moi sans dire un mot, sinon tu devras boire 5 verres de vodka.
Elle soupira face au désir de la jeune femme.
___Séléna : quel homme ?
___Raquel : Lui ! Quel beau gosse ?
Elle pointa délicatement du doigt le jeune homme qui avait le dos tourné tout en discutant avec un groupe d'hommes qui l'entouraient. Analysant une seconde, la jeune femme vit qu'il portait un pantalon noir, un polo kaki rentré dans son pantalon et un pull drapé sur ses épaules musclées.
___Raquel : Je suis sûre qu'il sait parfaitement embrasser.
__Séléna : Tu es folle, Raquel.
___Raquel : Il faut faire du folie dans la vie.
La jeune femme poussa Séléna pour qu'elle puisse avancer tout en mentant la main à la bouche, se moquant de la timidité de cette dernière.
Séléna leva la main pour tapoter le dos du jeune homme qui était en pleine conversation avec sa bande. Le jeune homme comprit vite ce qui avait retenu l'attention de son groupe en une minute, voyant à quel point ils étaient déconnectés de leur sujet principal par cette douce voix féminine derrière lui.
___Séléna : Excusez-moi ! Elle marmonna dans un air gêné.
Il tourna les talons vers cette voix féminine, et fut surpris de voir la même jeune femme qui se tenait là devant lui, les yeux fixés sur le sol sans pouvoir le fixer correctement.
Avant de réagir, elle s'approcha gaiement pour poser ses lèvres sur ses lèvres dans un simple baiser, alors qu'elle s'apprêtait à s'éloigner rapidement, le jeune homme l'attrapa durement piur continuer leur baiser, dévorant ses lèvres pulpeuses avec une tente de voracité sous le regard des autres.
Chapitre 1.5
©Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
