#CHAPITRE 1.3
UNE SOMBRE DÉCOUVERTE !
Genre : Drame-Passion-Pouvoir
Écrit par : CHRO HAÏTIENNE 🇭🇹
" POINT DE VUE DE L'AUTEUR "
La jeune femme fut surprise en regardant secrètement la pièce, le cœur battant malgré sa volonté de garder son sang-froid pour qu'aucun signe de peur n'apparaisse sur son visage.
Le jeune homme qui était complètement fixé sur sa belle-sœur dans son ensemble, il pouvait la voir cette fois de plus près que la dernière fois, c'était lors des funérailles de son frère.
___Séléna : Que veux-tu dire ? Les seuls mots qu'elle parvint à prononcer après une longue période de silence entre les deux.
___Lorenzo : on peut parler ?
___Séléna : Je ne parle pas aux bandits. Elle a avancé sévèrement.
Il secoua la tête, se contentant de sourire.
___Lorenzo : Vraiment !
___Séléna : Veux-tu m'achever aussi ? Elle força de dire.
___Lorenzo : Je suis venu en paix. Il acquiesça
___Séléna : la paix ? Elle rit cyniquement avant de reprendre son ton sérieux.
___Séléna : Depuis quand un gangster aimait-il la paix ?
___Lorenzo : Tu es intelligente. Et j'aime ton courage. Il avoua directement.
___Séléna : Je me sens offensée.
___Lorenzo : Quelle franchise ? Maintenant je vois pourquoi Jason t'aimait tant ?
___Séléna : C'est vrai que tu reconnaissais mon mari ? Lui demanda-t-il rapidement.
La jeune femme affiche un visage tendu devant cette demande, le raisonnement de Damien ne fait aucun doute. En effet, il connaissait Jason.
___Lorenzo : Je dois partir, mais je tiens à souligner que nous devons nous rencontrer tous les deux pour parler sérieusement. Je vous laisse ma carte pour que vous puissiez m'appeler quand vous en avez envie.
Il posa la carte sur la table basse et releva la tête pour continuer à viser la jeune femme qui restait silencieuse.
Il se leva et se dirigea vers la porte.
Arrivé à la porte, il se tourna et fixa son regard sur la jeune femme qui restait là sans bouger, pensant à cette rencontre.
___Lorenzo : Séléna ! Il l'a appelée.
Elle tourna la tête pour regarder également le jeune homme.
___Lorenzo : prends soin de toi.
Sur ce mot, il partit, laissant la jeune femme pulvérisée par la peur. C'était la première fois qu'elle rencontrait ce genre de situation, elle a toujours été protégée par l'institution qui a su préserver son identité secrète durant sa mission mais à présent, elle est tout seule.
Elle devient un proie facile aux yeux des autres.
Le jeune homme a quitté la cour.
___Patron, lui as-tu parlé ?
___Lorenzo : Cette jeune femme est très coriace.
___Qu'allons nous faire?
___Lorenzo : Je n'y ai pas encore pensé.
___Nous devons avoir un plan pour le convaincre Patron.
___Lorenzo : Ne me précipitons pas, Maximo. Je veux que vous déployiez un groupe de trois hommes pour le surveiller à tout moment. Je veux savoir ce qu'elle trame dans cette ville.
___À votre service, patron.
___Lorenzo : J'ai le fort sentiment qu'elle ne m'appellera pas.
___Si vous ne le protégez pas, Kai le détruira.
___Lorenzo : Je sais.
Le jeune homme a regardé autour de lui, notamment cette maison, il a aperçu la silhouette de la jeune femme qui se tenait devant une des fenêtres en train d'essayer de mettre le contrôle à l'extérieur.
Ses yeux tombèrent sur le jeune homme qui s'apprêtait à monter dans la Jeep Wrangler, elle s'éloigna des fenêtres et ferma les volets des rideaux, elle entendit le bruit du démarrage du moteur et quitta la parcelle de sa maison.
Elle se sentit soulagée lorsqu'elle lâcha ses cheveux et respira une bouffée d'air frais car elle avait l'impression qu'elle allait suffoquer. Elle attache à nouveau ses cheveux roux, pose la main sur sa poitrine pour se calmer.
En entrant dans la cuisine, elle a vu que son sac était vide, son arme était également là.
Elle leva involontairement les yeux, passa la main sur son visage perturbé et courut vers eux pour vérifier chaque chose.
Elle a demandée comment il pouvait entrer dans sa maison sans déclencher l'alarme de sécurité ? Comment a-t-il connu son mari ?
Elle ouvrit le réfrigérateur pour prendre une bouteille d'eau et but plusieurs gorgées pour satisfaire sa gorge desséchée.
Leur conversation était si intense et si déplacée qu'elle n'y comprit rien d'extraordinaire hormis le fait qu'il pouvait entretenir une relation étroite avec son mari.
Elle décrocha son téléphone, faisant des allers-retours pour appeler Damien, elle le laissa tomber sur le granit pour ne pas le déranger davantage. Elle poussa un soupir de soulagement, reprenant le contrôle de son esprit et de sa peur.
" POINT DE VUE DE KAI"
Je suis allé au département DEA. Le patron, qui est un ami de longue date, et il m'a reçu dans son bureau.
___Ramirez : Je suis content de vous voir Luciano !
Il a pris place devant moi pour entamer une bonne conversation.
__Moi : Merci de m'avoir reçu même si je suis venu à l'improviste.
___Ramirez : Ne vous inquiétez pas.
___Moi : je vais vous demander de m'aider dans une nouvelle affaire comme vous le faisiez avant.
___Ramirez : Cela coûtera plus cher que les autres fois. Il rigole.
___Moi : L'argent n'est pas un problème quand il s'agit de Luciano Santarossa Pallavicini.
___Ramirez : C’est vrai. Vous me payez vraiment bien. Je ne peux pas me plaindre.
__Moi : Vous n'êtes pas le seul à me féliciter pour mes œuvres caritatives. J'ai tâtonné.
___Ramirez : Ce n'est pas toujours facile de travailler avec un milliardaire comme vous. Il a continué à rire aux éclats.
___Moi : Exactement ! Je confirme.
Je me suis penché, j'ai posé mon accoudoir sur son bureau pour lui demander.
___Moi : tu connais cette femme ? D'après mes informations, c'est une agente de votre département.
J'ai pris une des photos que j'avais sortie de cette enveloppe jaune et je l'ai mise devant lui pour qu'il puisse me dire ce qu'il pense sérieusement de cette forineuse. Ses yeux grands ouverts quand il a vu la photo.
___Ramirez : Où as-tu trouvé cette photo ? Il m'a rétorqué d'une manière cordiale.
J'ai hoché la tête simplement.
___Moi : Je veux juste savoir si tu connais un de tes agents qui a le même style de tatouage que le sien.
___Ramirez : Je connais deux... Il lâcha.
Il a joué prétentieusement avec cette chaise et a ri. J'ai vite compris ce geste.
J'ai pris mon portefeuille qui se trouvait à l'intérieur de ma veste pour sortir ce chèque que j'avais déjà écrit cette somme magistrale. Je le lui ai tendu, il l'a rapidement pris en le regardant.
__Ramirez : Je ne m'attendais pas à autant.
___Moi : Je veux des réponses.
___Ramirez : Elle s'appelle La Flor, C'est une agente qui a eu un parcours remarquable à la DEA pour ses nombreuses missions réussies. Elle était mariée à un agent décédé récemment.
___Moi : je veux tout savoir ?
___Ramirez: Elle et son mari avaient également les mêmes tatouages sur leur bras droit en signe de leur amour et de leur passion en commun.
Comme elle travaille ici plutôt qu'à l'étranger, ce qui est différent de son défunt mari, nous avons décidé de garder son identité secrète pour la protection du couple. Le monde du gangstérisme colombien le cherchait à en finir avec elle. Pour eux, elle constituait un réel danger pour le démantèlement des gangs.
___Moi : Joli parcours pour une femme ! » affirmai-je l'homme qui se mit à rire sournoisement.
Je suis surpris de savoir que je ne suis en affaires avec personne qui sait très bien comment fonctionne ce marché contrebande.
___Ramirez : Elle ne travaille plus pour la DEA. Pourquoi veux-tu que je t'en parle ?
___Moi : Elle a des choses qui sont à moi. Où puis-je la trouver?
___Ramirez : Elle a quittée la Colombie, il y a trois ans.
___Moi : Tu es sûr ? Questionnais-je.
___Ramirez : Bien sûr. Il a confirmé.
___Moi : donne moi son nom complet ? Je gérerai notre compte à ma manière.
Damien surveille de plus près la porte du bureau de son patron depuis qu'il a croisé Luciano à la réception, il est perplexe, il ne veut pas que Ramiez révèle l'identité de la jeune femme puisqu'il est corrompu jusqu'à l'os.
Il décide de frapper à la porte de son patron.
___Ramirez : Vous pouvez entrer. Articula-il.
___Damien : Excuse-moi chef ! Il vous demande dans le bureau du directeur.
__Ramirez : Le directeur est-il déjà entré de la pause de 14 heures ?
__Damien : Oui, chef.
___Ramirez : Donnez-moi deux minutes !
___Damien : Il t'attend maintenant.
___Ramirez : D’accord.
Le jeune homme regardait Luciano qui regardait son patron serein qui riait et retroussait les lèvres. Ses soupçons ont été confirmés lorsque ses yeux se sont posés sur le chèque dans la main de Ramirez.
___Ramirez : Le devoir du boulot m'appelle M. Pallavicini.
Les deux se lèvent de leur chaise.
___Kai : J'attends votre appel avec impatience.
___Ramirez : Ne t'en fais pas.
___Kai : Je l'espère !
Ils se serrent la main avant que le jeune homme ne quitte le bureau, quant à Damien qui devient nerveux.
___Damien : Je t'attends à l'extérieur Chef.
Il suivit secrètement Luciano jusqu'au parking, il le vit monter dans la Lamborghini pour sortir du bâtiment.
Il a sorti son téléphone pour appeler la jeune femme, mais il est tombé sur son répondeur, il est devenu encore plus inquiet de la tournure que prend cette affaire.
" 18h10"Ils sont venus me servir mon repas dans la salle à manger.
J'ai enveloppé ma fourchette dans les spaghettis pour goûter une bouchée, tout à coup mon téléphone s'est mis à vibrer qui se trouvait à côté de mes assiettes.
Je me suis essuyé la bouche en le prenant.
J'ai tapoté l'écran pour le porter à mon oreille.
___Moi : Ramirez, tu as du nouveau ?
Je pose mon coude sur la table.
__Ramirez : J'ai envoyé l'adresse de la jeune femme par mail.
___Moi : Ce n'était pas l'accord qui était convenu Ramirez. Tu foutes de ma gueule ?
___Ramirez : Je ne peux pas t'aider plus que ça Kai. Elle est actuellement en Colombie dans son ancienne maison.
___Moi : Tu es sûr ? N'oubliez pas que je pourrais vous faire le pire. Je le préviens au cas où il essaierait de me tromper.
__Ramirez : Je viens t'envoyer des photos aussi.
J'ai sorti mon téléphone pour voir les photos qu'il m'a transférées, la silhouette d'une femme dont on voyait pas le visage sur le rebord de la fenêtre.
Je remets mon téléphone à mon oreille.
___Moi : C'est quoi ça Ramirez ?
___Ramirez : Si vous n'avez pas réglé votre compte avec elle, je ne suis pas le fautif.
J'ai raccroché mon téléphone et quitté précipitamment la table. Je me suis rendu à la véranda où a été retrouvé mon homme de confiance.
___Moi : Patricio, je veux que tu rassembles nos hommes alliés pour aller chercher cette jeune femme.
J'ai tendu l'adresse que j'avais notée sur un morceau de papier avant d'arriver.
__Elle sera là dans moins de deux heures.
___Moi : Je compte sur vous !
__A vos ordres Kai ! Il commenta
Je vais finalement fait payer à cette femme le fait de lui avoir volé mes marchandises et fouiller son nez surtout dans des choses qui ne lui concernait absolument pas. J'ai décidé de régler une alarme de 8 h 15 à ma montre Diamond qui était autour de mon bras.
Sa vie et son destin dépendront du présent. Je suis très impatient de voir cette femme qui ose me défier.
" POINT DE VUE DE SÉLÉNA "
Damien a posé ma valise sur le lit et a pris toutes mes affaires pour les mettre dédans dans un tel empressement.
___Moi : Il passe quoi Damien ? J'ai redit, cela fait plus de 20 minutes que je lui ai posé une seule question mais aucune réponse de sa part.
___Damien : Luciano Santarossa Pallavicini sait qui tu es Séléna. Il était au bureau aujourd'hui. Il m'a avoué finalement.
J'ai été abasourdi par cette annonce.
___Moi : Ce salaud ose trahir ses serments ? J'ai crié de désespoir.
___Damien : Ramirez ne s'intéresse qu'à l'argent. J'ai acheté le billet de ton retour à Los Angeles ce soir. Ton vol est dans une heure.
Il m'a pris la main pour déposer le billet.
Mon regard se mêle à une vision de l'environnement que je ne veux pas quitter.
___Damien : Tu dois t'en aller pour l'amour du ciel. Répondit-il de cette voix adoucie.
Je secouais positivement la tête.
___Moi : Promets-moi que tu viendras à Los Angeles très bientôt. Je prends ses mains dans les miennes.
___Damien : Je t'ai fait cette promesse.
___Moi : J'ai foutue le bordel.
___Damien : Ce n'est pas ta faute.
Il a essayé de me rassurer du mieux qu'il pouvait. Je ne voulais pas lui parler de la visite fortuite de Lorenzo, il pourrait s'inquiéter une fois de plus.
Après avoir posé ma valise à l'arrière de sa bagnole, j'étais sur le point de monter dans la voiture lorsque nous avons été encerclés par des hommes armés. Trois hommes ont tiré Damien de l'autre côté pour qu'il descende de là et plusieurs autres m'ont pris en otage.
J'ai regardé le jeune homme qu'ils ont commencé à taper violemment, j'ai crié de rage et j'ai vu qu'il est tombé à terre nageant dans son propre sang par ces bourreaux comme des chiens enragés.
J'ai mis mes mains sur mes oreilles et j'ai fermé les yeux pour ne pas revivre la même scène choquante qui m'avait traumatisé jusqu'à présent lorsque Jason avait été abattu à plusieurs reprises dans le passé, et la même chose s'est produite avec Damien.
Je pleurent amèrement et refusent de les ouvrir. Je me laisse tomber au sol en débilitant jusqu'au mon âme sans pouvoir me consoler.
J'ai senti que quelqu'un m'avait injecté quelque chose dans le cou, j'ai perdu connaissance à la seconde qui suit.
" POINT DE VUE DE LORENZO"
J'ai vu ce véhicule approcher à une vitesse énorme alors qu'un de mes hommes m'avait déjà informé de son arrivée depuis une vingtaine de minutes que je devais me préparer à un spectacle digne à la manière de Lorenzo Di Bianchi.
Je me suis arrêté au milieu de cette route, il y avait une douzaine de mes hommes qui sont venus se placer en arrière pour bloquer complètement le passage, il y avait une dizaine de phares de voitures qui étaient allumés de gauche à droite pour nous éclairer.
Le conducteur a ralenti, le moteur s'est arrêté brusquement à mes pieds, ils ont analysé chacun des mouvements de mes hommes ainsi que moi là où ils se trouvaient à l'intérieur de cette Mercedes. L'un d'eux a mis un téléphone près de son oreille pour passer un appel. J'ai levé la main en l'air et j'ai fait signe à mon groupe, tout le monde a sorti ses armes simultanément.
___Moi : Raccrochez ce téléphone, les gars. Je commande. Le chef du groupe a fait signe aux autres de se calmer tout en prenant le téléphone pour éviter les représailles suite à ma demande.
J'ai pris mon calibre 12 pour voir qu'ils voyaient la réalité de la situation, si ils osent faire un seul faux pas, je n'hésiterai pas les tues. Un des hommes est sorti de la voiture pour me parler.
___Bonsoir les gars! Que se passe-t-il? Il nous a demandé.
___Moi : je veux que nous négociions comme des gens normaux. Nous aurions pu éviter une tragédie. Et vous serez les perdants dans cette histoire. J'ai annoncé.
___cela signifie t-il? Il a répondu.
___Moi : Je serai bref, on va gagner du temps pour d'autres activités ce soir car je suis une personne occupée comme vous tous. Je veux la femme que vous venez de kidnapper. Je précise clairement.
___Je ne sais pas de quoi vous parlez ? Rétorqua-t-il sèchement.
___Moi : Je sais que tu appartiens au groupe de chasseurs à cause de l'alliance entre les deux clans, chasseurs et Esposa's.
Surpris, il tourna la tête pour regarder les trois autres à l'intérieur de la voiture, je croisai les mains derrière le dos pour m'approcher de lui.
___Moi : Combien vous voulez pour relâcher la jeune femme sans avoir à nous embrouiller ? » proposa Ai-je.
___Vous pensez que nous allons trahir notre patron Kai, jamais de la vie. Répétez t-il sur un ton déterminé.
___Moi : je ne vous demande pas de le trahir mais je vous demande juste la jeune femme pour clore cette affaire dans la paix et la sérénité. Je suis justifié.
___Vous êtes sûrement Lorenzo Di Bianchi ? Il s'est lâché.
___Moi : Et? J'ai hoché positivement la tête en attendant sa prochaine suggestion.
Il commence à se moquer en répondant.
___Mon patron attend cette chienne avec impatience. Pas de chance mec. Il a continué à me narguer.
J'ai aussi ri de ses paroles cyniques.
___Nous sommes en Colombie, il vaut mieux que vous ne cherchiez pas d'ennuis sur mon territoire surtout Kai nous a ordonné de veiller vraiment sur vous.
___Moi : Il a vraiment fait ça ! J'ai taquiné le jeune homme qui commençait à perdre son sang-froid.
___Je veux que tu nous ouvres la voie ! Si vous voulez négocier pour cette femme, vous devriez le faire avec notre patron. » Il tonna sa voix.
___Moi : Ok.
Je me suis déplacé pour dégager la brèche et j'ai fait signe à mes hommes d'évacuer pour les laisser passer, j'ai mis mon fusil en bandoulière dans mon dos.
Il m'a tourné le dos pour aller prendre le volant pour démarrer le moteur, je suis approché dans un air heureux, j'ai cogné la vitre, il a baissé la vitre pour m'écouter quand j'ai fini de rouler autour de cette Mercedes.
___Moi : Votre décision reste-t-elle la même ? Pouvez-vous toujours revenir là-dessus ? Je leur ai demandé.
Ils se regardèrent en riant.
___Vous devrez trouver un accord avec notre patron. Notre tâche est de ramener cette jeune femme à la villa.
___Moi : Vous pouvez y aller ? J'ai ordonné au conducteur de démarrer le moteur, il a conduit au fil des secondes, à ce moment-là j'ai commencé à tirer sur la Mercedes Benz, vidant mon chargeur, brisant toutes les vitres. Et mes hommes ont suivi mes tirs pour mener à bien cette mission.
La voiture a perdu ses freins et a heurté un arbre en direction de la forêt. J'ai commencé à siffler et j'ai donné mon arme à l'un des hommes de mon groupe, le plus proche.
J'ai haussé les épaules innocemment.
___Moi : Je voulais faire des choses simples sans complexité, malheureusement vous aimez le flux de sang qui coule en vain. Je dis en puttant les deux mains sur mes hanches.
J'ai repêché le véhicule qui était dans un état déplorable, je me suis avancé pour voir mes merveilles extraordinaires.
Ils sont tous morts sur le coup. Il fallait procéder ainsi parce que je ne veux pas que Kai sache que je suis l'auteur de ce drame, je ne veux pas déclencher une guerre terrible entre nous deux.
Je ne suis pas prêt mentalement ou physiquement à gérer l'entêtement de ce dernier. S'ils savent que j'ai tué ses hommes, il fera une scène hors-pair, jusqu'à présent je n'ai pas pu comprendre son attitude étrange et tyrannique qui m'a toujours agacé au fil des années.
J'ai regardé attentivement et vérifié leurs poux, ils sont tous morts, j'ai appelé six de ma douzaine d'hommes pour poursuivre la suite de mon plan. Ils se sont immédiatement mis au travail avant que quiconque ne nous voie.
J'ai ouvert le coffre de la voiture que je protégeais tant lors de mes tirs, j'ai vu Séléna qui était inconsciente à l'intérieur, ses mains et ses pieds étaient attachés tandis que sa bouche était recouverte de ce scotch adhésif.
___Moi : Hé les gars ! Venez ici! Je leur fais signe de la main de m'approcher rapidement.
___Elle a été touchée Boss ? Dit l'un d'eux venu voir la jeune femme.
___Moi : Quoi ? J'ai répété étonnamment.
___Elle a reçu plus de trois balles ! Répondez une seconde.
J'ai vérifié, ce n'était pas faux, elle a reçu deux balles dans le ventre et une autre dans le bras.
___Moi : Merde ! J’ai paniqué face à la situation actuelle, ce n’est pas ce que j’avais prédit. Je frappais mes mains pour qu'ils le sortent vitement de ce foutu coffre.
___Moi : Je veux que vous le sortez du coffre doucement et que vous le mettez dans mon van car on doit aller à l'hôpital en urgence.
___Ce n'est pas une bonne idée, patron. L'un d'eux est intervenu.
___Moi : On va à la villa !
Ils ont posé délicatement la jeune femme sur la banquette arrière du van, quant à moi et Maximo, nous sommes entrés à l'intérieur en direction de la villa.
J'ai pris mon téléphone pour passer plusieurs appels d'urgence afin d'appeler une équipe médicale qui pourrait soigner la femme de mon frère qui est entre la vie et la mort.
" ITALIE : MILAN "
Je me suis réveillé et mes yeux ont atteint le plafond de cette pièce qui présentait ce sublime design antique.
J'ai essayé de me lever mais c'était presque impossible à cause de ma terrible douleur, j'ai mis ma main sur mon ventre là où il y avait ce bandage qui me faisait le plus mal, j'ai essayé de me lever pour m'asseoir confortablement une seconde prise car tout me paraissait étrange et différent.
Une main m'a aidé à me relever lentement, j'étais bien installé dans cet immense lit, j'ai aussi remarqué que j'avais un bandage de l'épaule jusqu'au coude.
J'ai littéralement réparé le jeune homme qui est tenu face au lit en me visualisant également.
___Moi : Où suis-je ?
___Lorenzo Tu es à Milan, chez-moi. Il m'a confié.
___Moi : Depuis combien de temps ?
___Lorenzo : Environ une semaine. Je devais te protéger.
Je suis surpris qu'il m'ait ramené dans sa maison en Italie. Je suis devenue si confuse même si les flashbacks étaient incessants dans mon cerveau.
___Moi : Pourquoi m'as-tu sauvé ?
___Lorenzo : Au-delà de mes défauts, j'aime tenir les promesses que j'ai faites à ma famille.
__Moi : Ta famille ? Repondis-je.
___Lorenzo : Séléna, laisse-moi me présenter, je suis Lorenzo Di Bianchi, le frère aîné de Jason Aguilera.
___Moi : je refuse de croire tes mensonges. Jason n'avait que son père puisque sa mère est décédée à sa naissance. Je connais l'homme qui était mon mari, il ne me mentirait jamais comme ça.
Il commence à rire de ma frustration.
___Lorenzo : Notre mère est toujours en vie, je te le dis, oui, il a menti parce qu'il ne nous considérait pas comme des membres de sa famille puisque ma mère est une Di Blanchi, la veuve l'un des plus grand gangster d'Italie.
Je perds mes mots, je ne m'attendais absolument pas à une telle nouvelle, Jason a un frère et une mère aussi mais Pourquoi il ne m'en jamais parlé d'eux pendant notre mariage.
Chapitre 1.4